Une image du plan 110 en attendant la video...


Sur ce film, l'éclairage est très important. J’essaye de travailler en clair-obscur la plupart des séquences. Pour le reste il était important que les personnages soient souvent éclairés par seulement un liseré de lumière. Pour chaque plan (de nuit), j'ai toujours essayé d'aller le plus loin possible dans l'obscurité, jusqu'à la limite de la visibilité pour certain plan. Tout ça afin de laisser l'angoisse monter à travers les zones d'ombre de l'image. Je voudrai aussi retranscrire cet éclairage à la bougie de l'époque (le film se passe en 1864).


Au niveau technique, une fois le personnage gouaché (avec les niveaux d'ombres). Je retravaille complètement les lumières sur After effects. Pour l'animation Morten travail sans réel cadre (juste certaines limites fixés à l'avance), ce qui me permet de modifier le cadrage en fonction de son anim (quelques suivi où recadrage) si le plan en a besoin.
C'est le troisième film que je fait en Cinémascope et je me suis aperçu qu'il est plus simple et plus efficace (à mon avis bien-sûr) de cadrer dans l'image, plutôt que de créer l'image dans le cadre. Un peu comme si on filmait en vue réelle le personnage dessiné.
C'est une chose que j'ai appris en travaillant sur mes films avec un directeur photo venant de la vue réelle.


Tag(s) : #Court-métrage "Ceux d'en Haut" (L'auberge)

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